Nouvelle étiquette "émissions dans l'air intérieur"

Depuis le 1^er janvier 2012, le niveau d’émissions des substances volatiles dans l’air intérieur doit figurer, sous forme d’une étiquette, sur les produits de construction et de décoration utilisés dans nos bâtiments (peintures, colles,peintures, isolants,papiers peints, moquettes, vernis, adhésifs, etc.).

L’échelle va de A+ (très faibles émissions) à C (fortes émissions).

Les polluants concernés sont: le formaldéhyde, l’émission totale de COV, l’acétaldéhyde, le toluène, le tetrachloroéthylène, le xylène, le triméthylbenzène, le dichlorobenzène, l’éthylbenzène, le butoxyéthanol et le styrène.

« L’ensemble des maladies allergiques – asthme, conjonctivite, allergie alimentaire… - concerne 25 à 30%  de la population dans les pays industrialisés. Limiter les sources de pollution à l’intérieur de l’habitat et des bâtiments est un véritable enjeu de santé publique. C’est pourquoi, nous mettons tout en œuvre pour informer le grand public. » a déclaré Nathalie Kosciusko-Morizet.

En France, le coût de la mauvaise qualité de l’air intérieur est évalué entre 10 et 40 milliards d’euros par an.

Cette obligation s’applique depuis le 1^er janvier 2012 aux nouveaux produits et en septembre 2013 à tous les produits présents sur le marché.

Le but est d’informer les consommateurs, non de sanctionner les fabricants. Ainsi les C ne seront pas retirés du marché.

Toutefois, si le responsable de la mise en marché ne respecte pas l’obligation d’étiquetage, il risquera une peine d’amende pouvant atteindre 1500 euros pas infraction constatée.